Cette semaine a marqué ma première expérience de grève en France. Les grèves des transports sont un élément commun des grèves dans le monde. En effet, Londres est connue pour ses fréquentes grèves programmées mais propose toujours des itinéraires alternatifs, bien qu’il y ait des perturbations majeures sur les lignes les plus fréquentées.
Cependant, cette grève était une grève universitaire très inhabituelle, qui était un peu différente et très créative en ce qui concerne la façon dont ils empêchaient l’accès à l’université.

Beaucoup d’amis et une famille m’ont dit que vous n’avez pas vraiment fait l’expérience de l’éducation en français si vous n’avez pas participé à une grève.
En fait, le premier jour de la grève a commencé jeudi, l’une de mes journées les plus chargées. J’ai remarqué un silence inhabituel autour du campus, avec un grand nombre d’étudiants et d’enseignants rassemblés en dehors des salles de classe, avec Nick Myers, notre professeur de traduction (anglais vers français) très déterminé, grimpant par une fenêtre pour essayer d’ouvrir la porte de l’intérieur de la salle de la salle car on avait un examen de traduction prévu.

En entrant dans la salle de classe, un demi heure plus tard d’avoir commencé la traduction on entend du bruit que se déplaçait lentement vers notre salle, alors qu’un groupe d’étudiants essayait de barricader les portes jusqu’à ce qu’ils voient que nous étions à l’intérieur et M. Myers leurs parle pour dire qu’on a un examen et qu’ils ne devraient pas barricader les portes pendant que nous sommes encore là.

Mais ce n’est que plus tard que j’ai découvert que toutes les salles de classe avaient été barricadées et que ma prochaine leçon avait été annulée à cause de la protestation contre la loi Vidal alias, ORE. « La loi Orientation et réussite des étudiants (ORE), portée par la ministre de l’Enseignement supérieur Frédérique Vidal, qui impose au tirage au sort à l’université. Ses détracteurs reprochent au texte d’instaurer une sélection à l’entrée dans l’enseignement supérieur public» (l’Express, 2018).

les retombées de la grève ont entraîné la fermeture de l’université jeudi et vendredi, mais cela ne m’a pas vraiment affecté car je n’ai pas de cours le vendredi. Cependant, cette semaine a vraiment été un gâchis, car même avant les grèves, mes professeurs ne se présentaient pas à la leçon en raison de problèmes de santé et d’absences préméditées.

La semaine prochaine était les vacances. Donc j’avais hâte de rentrer à la maison pour la semaine.

 

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